MoniqueLépine

Les événements de la Polytechnique
« On venait me chercher, parce que, là, j’étais la mère d’un criminel. Ma vie a complètement basculé. »
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Le 6 décembre 1989, une terrible nouvelle est annoncée : un tireur fou est entré à l’école Polytechnique de Montréal, a abattu 14 jeunes filles et s’est enlevé la vie. Comme à tous les mercredis soirs, Mme Lépine se rend à une réunion de prière et elle demande à ce qu’on prie pour la maman de ce jeune garçon. Elle est loin de se douter, à ce moment-là, que c’est elle, la mère. C’est ce qu’elle découvre le lendemain, au bureau. « On venait me chercher, parce que j’étais la mère d’un criminel. En un instant, ma vie a basculé complètement. » Outre la douleur reliée à cette tragédie et au deuil de son fils, Monique vit le décès de sa fille, sept ans plus tard.

Mère mo­no­pa­ren­ta­le pri­vée de ses deux en­fants, Mme Lé­pi­ne som­bre dans la dé­pres­sion. Un dimanche matin, elle est si accablée de tristesse qu’elle sent son esprit partir de son corps. C’est alors que Dieu lui parle et la met devant un choix : la vie ou la mort. Monique choisit la vie, pour aider ceux qui, comme elle, souffrent en silence. « Je suis cer­tai­ne que si Jé­sus n'a­vait pas été pré­sent en moi, je n'au­rais pas pu sur­viv­re aux deux dra­mes de ma vie. »